Spécialités: Imagerie,Chimiothérapie

Étude MLAPOCHI : étude multicentrique évaluant l’efficacité et la tolérance du malonate ML-10 (18F) pour prévoir la réponse des sites cancéreux à la chimiothérapie néoadjuvante pratiquée en première ligne de traitement, chez des patients ayant un cancer des voies respiratoires. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du malonate ML-10 (18F) pour prévoir la réponse des sites cancéreux à la chimiothérapie néoadjuvante pratiquée en première ligne de traitement, chez des patients ayant un cancer des voies respiratoires. Un examen radiologique par TEP/TDM au fluorodésoxyglucose (18F) ou FDG, sera réalisé quatre mois avant le début du traitement. Les patients seront ensuite répartis en 2 groupes : Les patients du premier groupe (patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CBPNPC)) recevront une chimiothérapie à base de cisplatine associée à de la gemcitabine, à du paclitaxel ou à de la navelbine. Les patients du deuxième groupe (patients ayant un cancer épidermoïde ORL) recevront une chimiothérapie à base de cisplatine associée à du docétaxal et du 5FU de pendant 4 jours. Dans les deux groupes, la cure de chimiothérapie à base de platine sera répétée toutes les trois semaines, jusqu’à rechute. Par ailleurs, chaque patient bénéficiera de deux examens TEP/TDM au ML-10 avec un examen préthérapeutique, un à sept jours avant le début de la chimiothérapie néoadjuvante, et un examen durant la chimiothérapie, après quelques jours du traitement. Les patients seront revus à la fin du traitement pour une évaluation radiologique comprenant une TDM ou une IRM et une panendoscopie. La tomographie par émission de positons TEP consiste en l'injection par voie intra-veineuse d'une substance marquée (le malonate 10 marqué au fluor 18 : ML-10 (18F)) qui s'accumulera au sein des tissus afin de détecter la mort cellulaire (apoptose). L'examen est couplé à un scanner classique.

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LNH 2009-1B : Essai de phase 3 randomisé évaluant l’efficacité d’un traitement adapté à la réponse précoce au morphoTEP par rapport à un traitement standard, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B CD20+. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement adapté en fonction de la réponse précoce, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B CD20+. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie de type R-CHOP 21 comprenant, le premier jour de traitement, une perfusion de rituximab (Mabthera®), de doxorubicine, de cyclophosphamide, de vincristine et de prednisone. Cette dernière sera répétée pendant les cinq premiers jours. Les patients reçoivent également quotidiennement une injection de G-CSF pendant huit jours à partir du sixième jour de traitement. L’ensemble de ces traitements seront répétés toutes les trois semaines. Les patients auront également des examens d’imageries « morphoTEP » (scanner couplé à une TEP), après la deuxième et quatrième cure, afin de déterminer la réponse au traitement. Les patients bons répondeurs dès la deuxième cure recevront quatre cures. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier, mais ils recevront six cures indépendamment des résultats du morphoTEP. Dans les deux groupes, les patients ayant un morphoTEP toujours positif après la quatrième cure seront orientés vers un traitement de rattrapage.

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Etude OLA-TMZ-RTE-01 : étude de phase 1-2a visant à évaluer un traitement combinant radiothérapie et chimiothérapie par olaparib et témozolomide chez des patients ayant un gliome de haut grade non résécable. On appelle gliome les tumeurs des cellules gliales, une des composantes du système nerveux. Il existe divers types de gliomes, l’expression de « haut grade » signifie qu’il croît rapidement. Le traitement peut se faire par intervention chirurgicale si cela est possible, radiothérapie (rayonnements détruisant les cellules cancéreuses) ou encore chimiothérapie (médicament s’attaquant aux cellules cancéreuses) telle que le témozolomide. L’olaparib est un médicament anticancéreux ayant prouvé son efficacité dans certains types de cancers. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose la plus adaptée d’olaparib en association avec une radiothérapie et le témozolomide, comme traitement de 1ère ligne, chez des patients ayant un gliome de haut grade non résécable. Un bilan cérébral avec scanner et IRM cérébrale sera réalisé dans les 2 semaines avant le début du traitement. Lors de la phase 1, les patients seront traités en 2 périodes : Lors de la première période, 6 semaines après le diagnostic et pour une durée de 6 semaines, les patients recevront une radiothérapie, à raison de 5 séances par semaine, des injections quotidiennes de témozolomide et des comprimés d’olaparib. L’olaparib sera administré à différentes dose afin de déterminer la dose la plus adaptée. L’olaparib sera poursuivi en monothérapie à cette dose pendant 4 semaines. Lors de la deuxième période, 4 semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront du témozolomide pendant 5 jours. Ce traitement sera répété tous les 28 jours pendant 6 cures. L’olaparib sera administré à deux doses différentes afin de déterminer la dose la plus adaptée dans cette deuxième période, au cours des 2 premières cures du témozolomide et poursuivi à cette dose jusqu’à progression ou intolérance. Lors de la phase 2a, les patients seront traités en 2 périodes : Lors de la première période, les patients recevront une radiothérapie avec modulation d’intensité, pendant 6 semaines à raison de 5 séances par semaine, des injections de témozolomide quotidiennement et des comprimés d’olaparib à la dose la plus adaptée déterminée lors de la première partie de la phase 1. L’olaparib est poursuivi en monothérapie à cette dose pendant 4 semaines. Lors de la deuxième période, 4 semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront du témozolomide pendant 5 jours. Ce traitement est répété tous les 28 jours pendant 6 cures. L’olaparib sera administré à la dose la plus adaptée déterminée lors de la deuxième période de la phase 1 et poursuivi jusqu’à progression ou intolérance. Les patients seront suivis avec un bilan cérébral à la fin de la radiothérapie, avant la période de maintenance puis toutes les 8 semaines.

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UNICANCER MAJ Il y a 4 ans
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Étude EuroNet-PHL-LP1 : étude de phase 4 évaluant l’efficacité d’une stratégie thérapeutique par chirurgie et/ou chimiothérapie, chez des enfants et des adolescents ayant un lymphome de Hodgkin nodulaire à prédominance lymphocytaire (LHNPL). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une stratégie thérapeutique par chirurgie et/ou chimiothérapie, chez des enfants et des adolescents ayant un lymphome de Hodgkin nodulaire à prédominance lymphocytaire (LHNPL). Les patients bénéficieront d’un examen clinique, d’un examen radiologique (IRM et/ou scanner) et d’un prélèvement de tissus tumoral (biopsie). Les patients seront ensuite répartis en deux groupes : Les patients du premier groupe, ayant un lymphome de Hodgkin nodulaire à prédominance lymphocytaire (LHNPL) de stade IA bénéficieront d’une résection chirurgicale des ganglions envahis. En cas de résection incomplète, les patients recevront le traitement du deuxième groupe. Les patients du deuxième groupe, ayant LHNPL de stade IIA ou de stade IA avec résection incomplète, recevront trois cures de chimiothérapie comprenant de la prednisolone administrée par voie orale, une fois par jour durant la première semaine de chaque cure, du cyclophosphamide administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, et de la vinblastine administrée en perfusion intraveineuse au premier et au huitième jour de chaque cure. Les patients des deux groupes seront revus six semaines après la fin du traitement puis deux à quatre fois par an pendant 5 ans. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un examen radiologique (IRM ou scanner) et un examen biologique.

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Etude Thygemox : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie à base de gemcitabine et d’oxaliplatine chez des patients ayant un cancer de la thyroïde réfractaire. Le cancer de la thyroïde différencié représente environ 90% de tous les cancers de la thyroïde. Les options de traitements pour les patients ayant ce type de cancer sont très limitées. Des nouvelles thérapies ciblées ont montré une efficacité, mais en cas de contre-indication, de toxicité pendant le traitement ou de progression de la maladie, il n’y a pas de traitement alternatif. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie combinant la gemcitabine et l’oxaliplatine chez des patients ayant un cancer de la thyroïde réfractaire à l’iode radioactif. Les patients recevront de la gemcitabine par voie intraveineuse (IV) de 30 minutes et de l’oxaliplatine IV de 2 heures toutes les 2 semaines. Ce traitement sera répété pendant 8 cures (soit 16 semaines de traitement). Un bilan d’imagerie par scanner (cou, thorax, abdomen, bassin et cérébrale si nécessaire) et tomographie par émission de positons (permettant de voir l’activité métabolique des cellules) sera réalisé dans le mois précédant l’administration du traitement puis à 2 et 4 mois et en fin de traitement. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie à chaque visite et tous les 3 mois jusqu’à 1 an. Les patients seront suivis pendant 1 an.

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Étude TEP-64Cu-ATSM-Rectum : étude évaluant l’efficacité de la tomographie par émission de positons au ^(64)Cu-ATSM pour prédire la réponse au traitement néo-adjuvant par radio-chimiothérapie standard chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. Le cancer colorectal est le 3e cancer le plus fréquent chez l’homme, après ceux de la prostate et du poumon. Il représente 11,2 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers masculins. Chez la femme, ce cancer est le 2e plus fréquent après le cancer du sein, soit 11,3 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers féminins. Il constitue la 2e cause de décès par cancer en France, en particulier chez les 65 ans et plus. L’accès au dépistage du cancer colorectal et à la résection des lésions précancéreuses explique la baisse de sa prévalence. On estime qu’environ 1 cancer colorectal sur 5 est diagnostiqué à un stade local limité. Le traitement par radio-chimiothérapie et la chirurgie sont les traitements de référence du cancer du rectum. Néanmoins, certaines tumeurs possédant de nombreuses zones hypoxiques sont résistantes à la radiothérapie, car l’hypoxie réduit les effets mortels des rayonnements ionisants. La TEP-TDM au ^(64)Cu-ATSM est une nouvelle technique d’imagerie nucléaire qui consiste à marquer des cellules ou des tissus grâce à un traceur radioactif (le ^64Cu-ATSM) dont le signal est détectable par tomographie par émission de positon (TEP-TDM). Cet appareil permet à la fois de visualiser les organes et les tumeurs par scanner et d’observer les zones radioactives. Le ^(64)Cu-ATSM renferme du cuivre qui pénètre facilement dans les cellules et en ressort aussitôt, sauf si la cellule est dans un état de stress excessif caractérisé par une production importante de radicaux libres (des molécules oxydées, néfastes pour l’organisme) : à ce moment-là, le cuivre est capturé et ne ressort pas de la cellule. Or, les cellules cancéreuses les plus agressives sont justement dans cet état de stress. Ainsi, le niveau de fixation du ^(64)Cu-ATSM dans les cellules permettra de prédire leur degré d’agressivité et la réponse au traitement préopératoire. La radio-chimiothérapie standard, à base de capécitabine et radiothérapie, empêche la division des cellules cancéreuses et entraîne leur mort. Elle est utilisée dans le traitement standard du cancer du rectum. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la tomographie par émission de positons (TEP-TDM) au ^(64)Cu-ATSM comme facteur prédictif de la réponse au traitement préopératoire par radio-chimiothérapie standard chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. L’efficacité de ce traitement est en effet fondamentale pour faciliter la chirurgie, éviter la dispersion des cellules cancéreuses et réduire le risque de récidive. Mais l’expérience montre que certaines cellules cancéreuses, particulièrement agressives, résistent à ce traitement pré-opératoire. Tout l’enjeu est donc de déceler la présence de ces cellules agressives pour estimer l’efficacité potentielle du traitement pré-opératoire. Les patients auront un examen d’imagerie par TEP TDM au ^(64)Cu-ATSM au premier jour de l’étude. Les patients recevront ensuite une radio-chimiothérapie standard : de la capécitabine 2 fois par jour 5 jours par semaine, associée à une radiothérapie, 5 jours par semaine pendant 5 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Une intervention chirurgicale aura lieu entre 6 et 8 semaines après la fin de la radio-chimiothérapie. Les patients seront revus 4 semaines environ après la fin de la radiothérapie pour l’évaluation de la réponse tumorale par une IRM pelvienne. Les patients inclus dans le centre de Nantes bénéficieront d’images TEP TDM supplémentaires lors des 2 jours de venue des patients afin de pouvoir mener l’étude dosimétrique du ^(64)Cu-ATSM. Les patients seront suivis pendant une durée minimale de 2 ans après le début de l’étude.

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Étude Meso_PDT : étude de phase 2 évaluant la faisabilité d’une thérapie photo-dynamique intrapleurale intégrée à un traitement multimodal associant une pleurectomie/décortication étendue, une radiothérapie et une chimiothérapie adjuvante, chez des patients ayant un mésothéliome pleural malin. [essai clos aux inclusions] Le mésothéliome pleural malin, représente aujourd’hui un enjeu important. L’incidence annuelle de ce cancer est d’environ 900 cas. Ce cancer présente une forte résistance à la chimiothérapie et peu de patients sont des candidats potentiels pour une chirurgie radicale. La pleurectomie/décortication étendue est une chirurgie d’exérèse tumorale maximale du cancer primitif de la plèvre mais ne peut pas être considérée seule comme un traitement curatif sauf à un stade très précoce de ce cancer. La thérapie photo-dynamique est basée sur le principe que les cellules tumorales, traitées précédemment par certaines un produit photo-sensibilisant, seront éliminées après exposition à une lumière de fréquence spécifique au produit photo-sensibilisant. L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité d’une thérapie photo-dynamique intrapleurale intégrée à un traitement multimodal associant une pleurectomie/décortication étendue, une radiothérapie et une chimiothérapie adjuvante chez des patients ayant un mésothéliome pleural malin. Les patients recevront du PHOTOFRIN® IV per-opératoire puis une exérèse de type pleurectomie/décortication et une radiothérapie prophylactique de 21 Gy seront réalisées. Les patients recevront, 3 mois après la chirurgie, une chimiothérapie adjuvante par un platine en association avec du pémétrexed toutes les 3 semaines pendant 4 à 6 cures. Les patients seront suivis pendant au moins 30 mois.

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